Les bonnes pratiques de gestion des déchets dangereux

Les bonnes pratiques de gestion des déchets dangereux

Compte tenu des risques qu’ils représentent pour l’environnement et la santé, les déchets dangereux ne doivent pas être jetés n’importe où, n’importe comment. Il est notamment interdit de les mélanger avec les ordures ménagères et les déchets d’activités économiques (DAE). Ils doivent être collectés pour pouvoir être traités de façon spécifique, en vue de leur élimination ou de leur recyclage.

 

Les bonnes pratiques, dès le tri

D’abord, je trie les déchets.

Ne mélangez surtout pas plusieurs types de déchets ! Plus ils seront mélangés, plus la collecte vous coûtera cher…

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Crédit ©Laurent Mignaux/METL-MEDDE

 

Ensuite

… je les stocke de manière adéquate.

C’est-à-dire avec un système de rétention, en cas de fuite des contenants, et dans le respect des consignes de sécurité. Attention notamment aux déchets explosifs ou inflammables, aux déchets qui émettent des vapeurs toxiques, etc.

… puis je les apporte dans une déchèterie qui accepte les déchets des professionnels.

… ou je les fais collecter par un prestataire de collecte et/ou de traitement des déchets.

Pour les gros volumes ou les déchets très spécifiques. Ce prestataire fournit un certificat d’acceptation préalable (CAP) du déchet au moment de son enlèvement, ainsi qu’un bordereau de suivi des déchets dangereux (BSDD).

 

Cas particulier : les huiles usagées

Ne mélangez pas les huiles claires et les huiles noires ! Ne mélangez pas non plus les huiles avec d’autres produits (eau, solvants, liquide de refroidissement, carburant).

Pour la collecte des huiles usagées :

  • Faites appel à un ramasseur d’huiles usagées agréé. Cette prestation est gratuite pour les huiles non mélangées et le ramassage est garanti sous 15 jours pour des volumes supérieurs à 600 litres.
  • Pour les petites quantités (quelques litres), déposez vos huiles en déchèterie.